Après une flambée des prix qui a duré près de deux ans, une nette baisse des tarifs immobiliers a été notée en région Île-de-France. Les propriétaires et les vendeurs commencent à se résigner face à l'attentisme des acquéreurs.

Réajustement des tarifs immobiliers en région Île-de-France

Ces derniers mois, les acheteurs se sont faits rares dans la région parisienne et ses alentours. En effet, la branche du FNAIM responsable de la région Paris Île-de-France a constaté que les propriétaires ont fini par fléchir et ont baissé leur tarif des propriétés mises en vente. Face aux hésitations des acheteurs, ils ont préféré arrêter de surévaluer leurs biens immobiliers. La plupart d'entre eux se sont même résignés à recourir aux services de professionnels pour mettre leur bien en vente. D'après les statistiques de la FNAIM, seuls les appartements et maisons parisiennes vendues entre 200 000 et 300 000 euros trouvent encore un acquéreur. Seuls les particuliers continuent à faire des acquisitions en région parisienne et en périphérie. Les investisseurs, eux, semblent attendre une baisse des prix plus importante.

Généralisation de la baisse de prix des biens immobiliers en France

D'après les statistiques de l'agence immobilière Century 21, au terme du premier trimestre 2012, le tarif moyen au mètre carré a régressé de 2,1 %. Pour l'immobilier ancien, cet indice aurait baissé de 7 %. Dans la région Île-de-France, seul le département de la Seine-Saint-Denis tient encore tête aux acheteurs. Même si à Paris les prix n'ont pour le moment baissé que de 0,1 %, dans le Val-d'Oise, les propriétaires ont préféré réduire de 6,7 % leurs tarifs au mètre carré. La baisse la plus remarquable a été notée dans la région Poitou-Charentes avec une diminution de 16,7 % des anciens tarifs. Même dans la région Alpes-Côte-d'Azur, les prix auraient diminué de 2 %.

Les principales causes du repli des investissements immobiliers

La baisse du pouvoir d'achat engendrée par la crise économique serait la principale cause du repli des investissements dans la pierre. Par ailleurs, ces derniers mois, les institutions financières ont eu tendance à rendre plus difficiles les conditions d'obtention des crédits immobiliers. En plus de ces paramètres, l'entêtement des propriétaires à surévaluer leurs biens immobiliers a également constitué un frein à l'expansion du marché immobilier en France. C'est ainsi qu'un ralentissement palpable, voire un réel statu quo des ventes, a été noté au cours de ces derniers mois dans les régions comme l'Île-de-France et les Alpes-Côte-d'Azur où les tarifs immobiliers étaient restés élevés.