La Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la Fnaim a tenu à rappeler l'engagement et l'intégrité des diagnostiqueurs immobiliers par un communiqué rappelant l'évolution et les exigences de la profession

Le communiqué de la Fnaim

Dans un communiqué datant du 17 octobre dernier, la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la Fnaim a apporté quelques précisions sur la profession qu'elle représente, les conditions d'accréditation, les tarifs ainsi que sur les règlementations auxquelles elle est soumise. Claude Pascal, qui préside cette entité au sein de la Fnaim a commencé par rappeler qu’embrasser le métier de diagnostiqueur immobilier implique une attitude responsable et des connaissances techniques sans faille étant donné l’importance de l’enjeu : la sécurité et la santé des personnes. Le président de la Chambre a également profité de l'occasion pour évoquer le rôle essentiel que joue le métier dans l'application des dernières décisions de Grenelle sur l'environnement.
Pour appuyer ses dires, la Fédération Nationale de l'Immobilier a publié des chiffres illustrant l'évolution de la profession de diagnostiqueur immobilier depuis les premières expertises exigées en 2007. Ainsi, il apparaît que si au commencement, six diagnostics_ amiante, plomb, termites, loi Carrez, risques naturels et technologiques étaient requis pour toute transaction immobilière, de nos jours, 9 expertises sont obligatoires. Ont été ainsi ajoutés, les diagnostics gaz, électricité et des systèmes d'assainissement individuels.

Un métier très règlementé

Le communiqué de la Fnaim fait également le point sur les certifications faites par les diagnostiqueurs immobiliers, concernant chaque expertise à effectuer sur les bâtiments. Désormais, la réglementation exige à chaque agent de mettre à jour tous les 5 ans ces certificats. La publication note également que les réformes et autres exigences de mise à niveau aux récentes normes imposent aux diagnostiqueurs de continuels investissements pour pouvoir continuer à exercer. Ainsi, les agents doivent consacrer actuellement quelque 15 000 euros pour se mettre aux normes du métier alors que la facture demandée aux citoyens pour l'ensemble des diagnostics a baissé depuis de 16 %.
La Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la Fnaim a tenu à faire cette mise au point sur le métier après l'enquête de l'UFC-Que Choisir du début du mois d'octobre ainsi que de la diffusion sur M6 d'une émission dénonçant des cas d'abus. Le sondage et le reportage qui remettent en cause la profession sont jugés partiaux et incomplets par la Fnaim qui rappelle à travers ce communiqué que l'honnêteté, l'intégrité et l'engagement sont les critères de base pour pouvoir se prévaloir du titre de professionnel du diagnostic immobilier.