Actuellement accessible aux primo-accédants dans le neuf ou dans l'ancien, le PTZ+ ne sera réservé qu'aux uniques acquéreurs de logement neuf à partir du 1er janvier 2012.




Le PTZ+ en quelques lignes

Les mesures d'austérité du gouvernement Fillon touchent de plein fouet le secteur de l'immobilier : à la suppression du dispositif Scellier le 31 décembre 2012, s'ajoute celle du PTZ+ dans l'ancien dès le 1er janvier 2012. Le prêt à taux zéro avait rencontré un succès phénoménal auprès des ménages qui achetaient pour la première fois un logement BBC ou bâtiment basse consommation. Depuis le début de l'année, près de 360 000 ménages ont ainsi bénéficié de ce dispositif. Ce dernier a été mis en place pour concrétiser le souhait du président Sarkozy qui voulait « une France de propriétaires ».




Les chiffres du PTZ+

Lancé le 1er janvier 2011 pour renforcer le PTZ, le PTZ+ a coûté 2,4 milliards d'euros à l'État français. Le nouveau plan de rigueur permettra d'économiser 1,6 milliard d'euros. En accordant le PTZ+ aux primo-accédants dans le neuf, la facture totale sera de 800 millions d'euros. Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement, a déclaré que les barèmes seraient revus à la baisse d'ici la mi-décembre pour respecter l'enveloppe des 800 millions d'euros. Ceux qui se trouveront dans la tranche de revenu la plus aisée ne bénéficieront plus du PTZ+.



La suppression du PTZ+ inquiète...

La Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) n'a pas tardé à réagir à cette décision du premier ministre. Elle tient à rappeler que c'est grâce au PTZ+ que le marché immobilier français a résisté, et prévoit une baisse très nette de l'activité. De plus, le président de la fédération, René Pallincourt a affirmé que les 2/3 des ventes dans le cadre du PTZ+ étaient réalisées dans l'immobilier ancien. Ce seront les ménages les plus modestes qui seront les premières victimes de cette suppression, bénéficiant principalement du PTZ+ dans l'ancien.