Le diagnostic prêt à taux zéro Plus ou PTZ+ a été mis en place officiellement le 1er janvier 2011 dans toute la France. Le gouvernement, comme les professionnels de l'immobilier, a constaté un bilan très positif du PTZ+ entre janvier et avril, en termes de nombres de prêts alloués.

Le PTZ+ : version renforcée du diagnostic prêt à taux zéro PTZ

L'État français a décidé de mettre place le diagnostic PTZ pour la première fois le 1er février 2005. Jusqu'en juillet 2010, le diagnostic PTZ était formellement obligatoire pour un immeuble neuf ou ancien mis en vente sur le marché immobilier. Le diagnostic PTZ englobe alors toutes les évaluations quantitatives et qualitatives de l'état général du bâtiment en vente. Les installations électriques, les réseaux de gaz, le système de chauffage, les parties communes et les dimensions du logement font l'objet d'une vérification minutieuse dans le cadre d'un diagnostic PTZ. Ce contrôle de qualité prend également en compte le diagnostic de performance énergétique, le diagnostic amiante et le diagnostic termites.

Après établissement du PTZ sur le bien immobilier qu'il souhaite s'acquérir, le bénéficiaire se voit accorder un prêt à taux zéro de la part de l'État. Le montant du crédit accordé n'excède pas la moitié de la valeur du bien ou des travaux d'aménagement sur le logement. Le PTZ n'est nullement fait pour constituer le principal moyen de paiement d'une résidence principale. Le bénéficiaire se doit donc de chercher d'autres moyens de financement supplémentaires pour acquérir le bâtiment en question. Le montant du crédit accordé pour le PTZ est également calculé en fonction des ressources financières du requérant. Contrairement au PTZ, le calcul du PTZ Plus ne prend pas en compte les capacités de remboursement de l'intéressé.

Premiers mois positifs pour le diagnostic PTZ+

Fin avril 2011, le gouvernement français s'est félicité de la réussite escomptée pour le diagnostic PTZ+. Les experts de l'immobilier font effectivement état de 100 000 PTZ+ signés au cours du premier trimestre 2011. Une croissance au rythme de 30 000 prêts supplémentaires par mois est à espérer pour le PTZ+. Benoist Apparu, le secrétaire d'État au Logement, affiche un optimisme quant à l'atteinte des 380 000 prêts attendus pour l'année 2011. Le secrétaire d'État au logement s’est félicité également de l'adoption massive du PTZ+ par les ménages peu aisés, clients ciblés par le programme. Plus de 38 % des crédits PTZ+ ont été effectivement alloués aux ménages peu fortunés entre janvier et avril contre 11,5 % pour les familles riches.

Les immeubles en zone A et B1 sont les plus ciblés par ce nouveau dispositif de prêt. Là encore, le PTZ+ semble avoir atteint son but. Selon les chiffres de l'institut du logement, plus de 40 % des PTZ+ signés durant les 4 premiers mois de 2011 ont été faits dans ces zones privilégiées. À Benoist Apparu alors de confirmer que le diagnostic renforcé du prêt à taux zéro répond encore mieux à la demande de l clientèle française. Si le PTZ normal récoltait 250 000 contrats signés annuellement depuis 2005, le gouvernement français espère atteindre la barre des 400 000 crédits annuels pour le PTZ+. Dans cette même optique, l'État français espère rencontrer le même succès pour l'éco PTZ, nouveau dispositif en accord avec le Grenelle de l'environnement.