Une étude récente prédit une chute de 8 à 14 % des prix dans la filière immobilière jusqu'en 2014. Mais l'évolution des tarifs dans le secteur dépend largement des zones géographiques.


Évolution disparate des prix


L'Institut de l'Épargne immobilière et foncière et l'Université Paris X a prédit dans une publication commune une chute de 8 à 14 % des prix dans la filière immobilière à l'horizon 2014. Dans un scénario basé sur un ralentissement de la croissance du secteur pour 2012, l'analyse annonce une hausse des taux pratiqués par les établissements bancaires, excédant les 4 % concernant les crédits sur 20 ans. Le segment de l'immobilier neuf souffrirait alors d'un repli de 15 % pour cette année pour ensuite remonter très progressivement. L'année 2013 verrait les prix des biens résidentiels chuter de 3 %, baisse qui se poursuivra de 5 % de plus l'année suivante. D'autres cas de figure pourraient cependant survenir et les analystes s'entendent à dire que l'évolution des prix du secteur est à jauger secteur par secteur et se fera selon les zones géographiques.

Le cas de Dijon


Pour le cas de Dijon, où 50 % des 60 000 biens résidentiels sont loués, la FNAIM constate des prix s'alignant sur la moyenne de ceux pratiqués dans des villes de tailles similaires ainsi qu'une stagnation des loyers ces cinq dernières années. Par ailleurs, la demande sur le marché s'est équilibrée à l'offre, contrastant avec l'insuffisance de logements lors de la dernière décennie. De ce fait, les prix à la location tendraient logiquement à baisser dans l'agglomération qui ne subira pas la flambée des tarifs du logement rencontré en région parisienne. Cette situation permet aux demandeurs de disposer de plus de choix et d'exiger plus de qualité. De plus, si le parc immobilier à Dijon présente quelques signes de vieillissement, les biens présentés bénéficieront de la tendance actuelle qui impose aux propriétaires de rénover avant toute nouvelle mise en location.