Réveillant un enthousiasme débordant chez certains identificateurs et professionnels de l'immobilier depuis le mois de mars dernier, la demande portant sur la validation du diagnostic Internet a finalement été rejetée par le gouvernement francais.


 


Diagnostic Internet, des arguments peu convaincants


 


Les professionnels de l'immobilier veillent à ce que les acquéreurs immobiliers reçoivent des informations amples sur les logements proposés à la vente avant tout acte d'achat. Le sénateur de l'Eure, Hervey Maurey, a proposé au mois de mars dernier la nécessité d'inclure le diagnostic Internet parmi les mesures obligatoires pour les biens immobiliers en vente. Convaincu de la pertinence de son idée, le sénateur s'est rapidement mis en contact avec Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement.


 


Le sénateur Hervey Mauray pointe ainsi du doigt plusieurs acquéreurs immobiliers qui ne constatent pas la médiocrité de la qualité de la connexion Internet d'un logement qu'après conclusion de la vente. En effet, rappelons qu'Internet constitue aujourd'hui un outil de travail et de communication indispensable dans notre quotidien. L'idée a été vivement défendue par les 146 membres du Cercle des diagnostiqueurs, mais aussi par Degroup Test. Cependant, les arguments avancés n'ont pas convaincu le gouvernement.


 


Diagnostic Internet, un diagnostic inapproprié pour le logement


 


À l'image des diagnostiqueurs professionnels, le gouvernement demeure soucieux de la qualité des logements proposés à la vente. Il a notamment rendu obligatoire le diagnostic performances énergétiques et le diagnostic assainissement des eaux usées depuis le début de l'année 2011. Le diagnostic Internet n'apparaitra toutefois pas encore parmi les diagnostics obligatoires pour les biens immobiliers proposés à la vente.


 


Selon Benoist Apparu, le secrétaire d'État en charge du logement, le diagnostic se rapportant aux technologies de l'information ne concerne pas directement les logements. C'est la raison principale avancée par le gouvernement pour refuser de donner un caractère obligatoire au diagnostic Internet. Pour satisfaire les acquéreurs immobiliers, il souligne que les opérateurs en télécommunication proposent déjà des tests d'éligibilité pour évaluer la qualité de la connexion Internet. La prestation est gratuite et peut s'effectuer via un simple appel téléphonique.