Les bâtiments sont classés en quatre catégories
En fonction de leur performance acoustique, les biens sont classés suivant une échelle alphabétique de A à D. Ainsi, les meilleures notes sont attribuées aux immeubles respectant les exigences règlementaires du neuf actuel. Les biens situés dans le bas de l'échelle, en revanche, sont considérés comme insalubres. La méthode qu'a développée Qualitel retient cinq types de bruits : les bruits aériens extérieurs, les bruits aériens intérieurs, les bruits d'équipement, les bruits d'impacts ainsi que la réverbération de la circulation commune. Le but est d'obtenir un diagnostic de qualité à moindre coût. À cet effet, les matériels utilisés sont composés pour l'essentiel d'équipements du commerce tels qu'un lecteur mp3, un laser mètre, des enceintes ainsi que des sonomètres. En France, les propriétaires immobiliers sont peu enclins à réaliser un diagnostic acoustique. Pour cause, le coût lié à la procédure normalisée est exorbitant, voire inaccessible.
Déroulement et réalisation du diagnostic
Le mesurage des bruits d'équipements et aériens extérieurs se fait à l'aide d'un sonomètre de classe II, approprié surtout pour les sons ayant une intensité supérieure à 30 dB (A). Une durée minimum de trois minutes est requise pour effectuer cette opération. Le meilleur moment pour réaliser le diagnostic est celui où le niveau d'activité de l'environnement est le plus élevé, souligne Qualitel. Pour les bruits aériens intérieurs, la méthode consiste à utiliser un émetteur sonore pouvant développer un bruit de puissance homogène de 80 dB (A) minimum, sur une plage de fréquence comprise entre 125 Hz et 4000 Hz. Il convient ensuite de calculer la différence entre le niveau de son enregistré dans le local récepteur et celui du local émetteur pour obtenir un résultat proche de la méthode normalisée. Enfin, concernant les bruits d'impacts et la réverbération, les variables retenues sont l'état des revêtements du sol et l'âge du bâtiment.