Des chiffres inquiétants pour le secteur immobilier français
L'ONSE vient de publier le résultat de son enquête portant sur la sécurité électrique des logements vendus en France. Ainsi, d'après cet organisme, 2 logements sur trois âges de plus de 15 ans vendus en France sur la période 2009-2011 ne remplissent pas les normes de sécurité électriques en vigueur. Pour les parties communes des bâtiments collectifs, 53 % sont concernées par le problème tandis que quasiment 80 % des logements collectifs ne présentent pas de mise à la terre.
Par ailleurs, environ 74 % des biens immobiliers en France présentent des matériels trop archaïques et défectueux. Par ailleurs, 43 % ne sont pas protégés contre les risques de surintensités. Toujours d'après cette étude, 30 % des incendies en France sont dus au manque de sécurité électrique.
95 % des logements en France nécessitent de profondes restructurations
Environ 58 % des logements concernés ont été bâtis avant 1974. Chaque année, on recense en moyenne en France près de 300 000 nouvelles installations dangereuses. Ainsi, le respect des normes de sécurité électrique apparait désormais primordial. 95 % des logements en France nécessite en effet de lourdes réparations. Selon l'ONSE, ces trois dernières années ont surtout été marquées par la présence de plus en plus nombreuse de matériels électriques défaillants sur le marché tels que des disjoncteurs, des rallonges, des prises, etc. Promotelec affirme de son côté que sur 27 M de logements, près de 2,3 M présentent des équipements potentiellement dangereux. En outre, LCIE Bureau Veritas affirme que près de 70 % des produits mis en vente ne font même pas l’objet d’une certification dite « tierce partie ». Cette dernière atteste la conformité des dispositifs mis en vente.
Des mesures à prendre rapidement
Face à tous ces problèmes, il demeure impératif d'installer un dispositif de protection pratique. Par ailleurs, afin de se prémunir des risques de surintensité, l'utilisation de matériels respectant les normes en vigueur est également souhaitable. En outre, les installations vétustes doivent être remplacées tandis que les conducteurs non protégés ne doivent pas être utilisés. Les propriétaires se doivent également de s'informer régulièrement sur l'état de leurs installations électriques. Enfin, pour les salles de bains et les douches, la mise en place d'une liaison équipotentielle reste préconisée.
Pour les parties communes des bâtiments collectifs, 53 % sont concernées par le problème tandis que quasiment 80 % des logements collectifs ne présentent pas de mise à la terre.