Avec la mise en œuvre de la Règlementation Thermique 2012 le 27 octobre dernier, la construction de nouveaux logements devra dorénavant respecter de nouvelles exigences techniques, dans le but d’atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement.
Les lignes directrices de la Réglementation Thermique 2012
En 2005, alors que la France s’est engagée à se conformer au Grenelle de l’environnement, le gouvernement avait appliqué une série de dispositifs, visant à rendre les bâtiments neufs beaucoup plus économes en énergie et plus indépendants. La règlementation thermique 2005 fut alors instaurée ; ce règlement impose entre autres un plafond de consommation énergétique de 150 kW/m2/an aux nouvelles constructions labellisées BBC. Notant un succès du concept, l’État s’est mis à étudier les possibilités d’amélioration du texte original, menant ainsi à la nouvelle disposition dite Règlementation thermique 2012. Plus élargi, plus avancé et plus exigeant, ce nouveau dispositif impose, et une consommation maximale de 50 kWh/m2/an, et un plancher minimal d’efficacité énergétique des logements neufs, bâtis dans une zone de rénovation urbaine.
Les applications de la RT 2012
La RT 2012 est déjà en vigueur depuis le 27 octobre dernier pour les bâtiments d’usage public, dont les établissements d’enseignement, les immeubles tertiaires, les foyers d’accueil pour les jeunes travailleurs et les cités universitaires. Les bâtiments résidentiels, dont le permis de conduire
délivré à partir du 1er janvier 2013, sont également concernés par cette disposition. Pour ces nouvelles constructions, entrepreneurs et propriétaires devront alors respecter la limitation de dépenses énergétiques indues à la climatisation, le chauffage, l’éclairage, la ventilation et la production d’eau chaude. Les deux parties se doivent alors de réduire au maximum les ponts thermiques de la construction, en insistant particulièrement sur l’isolement extérieur et intérieur de l’immeuble.
Les perspectives espérées par ces améliorations
En imposant ces nouvelles exigences, le gouvernement espère réduire conséquemment les dépenses énergétiques cumulées des ménages français de l’ordre de 20 % d’ici 2015, tout en maintenant un niveau de confort optimal, comme le prescrit le Grenelle de l’Environnement. L’application de la Règlementation Thermique 2012 revêt également un autre objectif, non des moindres : la promotion et le développement des techniques et des matériaux de construction écologiques, deux domaines à fort potentiel économique dans le futur. Et dans une optique plus sociale, la RT 2012 encouragera davantage les ménages français à adhérer aux dispositifs de l’État, favorisant l’accession à un logement plus écologique, comme le PTZ +. Un objectif qui sera facilement envisageable, au regard des 300 000 PTZ + déjà souscrits cette année.