Selon les dernières statistiques publiées par les Notaires-Insee, le prix des logements anciens a présenté une petite hausse ces derniers mois.

Une légère hausse du prix des biens immobiliers anciens

En France, les biens immobiliers anciens retrouvent un peu plus de valeur selon l’indice Notaires-Insee. En effet, on a constaté une hausse de 1.3 % sur les prix des logements anciens. Mais en parallèle, on observe un recul de 0.7 % si l'on compare le tarif en 2012 à celui du quatrième trimestre 2011. Les maisons individuelles sont les plus concernées par ce phénomène avec une baisse de 1 % contre 0.3 % pour les appartements. L'augmentation n'est pas la même pour toutes les villes. Elle dépend de plusieurs conditions. En général, la situation, le quartier et l'état du bien immobilier en vente sont très importants.

Le cas exceptionnel de Paris

Dans la capitale française, on observe une hausse de 7 % du prix des biens en l'espace d’un an. Toutefois, on observe également une baisse de -1.1 % en 2012 par rapport au quatrième trimestre 2011 selon toujours les notaires. Le prix moyen d'un appartement ancien était de 8260 euros le m2 pendant les 3 premiers mois 2011, mais qu'en décembre de la même année, ce prix s'élevait à 8370 euros/m2 pour atteindre des records. Ces chiffres ont été publiés par Notaires-Insee de Paris. Notons que Paris compte parmi les villes les plus chères en France concernant le prix de l'immobilier.

Les obstacles pour obtenir un crédit pour les particuliers

Cette hausse s'accompagne d'un alourdissement des plus-values. Les ventes ont marqué une hausse de 25 % à Paris à cause des réformes fiscales et l'agrandissement des plus-values, surtout pour les logements locatifs et les résidences secondaires. Notons qu'au mois de janvier dernier, les ventes se sont peu à peu effondrées. Plusieurs raisons peuvent être à l'origine de ce phénomène. Premièrement, il est de plus en plus difficile pour les particuliers d'obtenir un crédit auprès des banques et institutions financières. En effet, malgré les efforts des banques de diminuer les taux d'intérêt, les ménages ne répondent pas aux critères des banques. Avec la crise, les familles n'ont plus envie de souscrire un crédit pour acquérir un logement, puisque leurs revenus ne leur permettent plus de couvrir les dépenses au quotidien. Pour les prochains mois à venir, les analystes sont partagés concernant l'évolution du prix de l'immobilier ancien.