Ce mois de juin est marqué par un recul considérable des taux de crédit immobilier. Ces derniers sont actuellement fixés à 3,92 %.
Un recul considérable du taux dans l'immobilier
Selon Meilleurtaux, on assiste en ce mois de juin au plus bas taux de crédits immobiliers depuis 2010. Si l'on se réfère aux taux proposés par l'OAT, cette baisse est également la plus importante pendant ces 10 dernières années. Le taux pour un crédit d'une durée de 20 ans s'établit ainsi à 3,92 % seulement alors qu'en janvier 2012, il était encore à 4,31 %. De nombreuses raisons ont poussé les banques et institutions financières à modifier ce taux. Premièrement, le taux de référence proposé par l'OAT ou Obligations Assimilés au Trésor n'a pas cessé de baisser ces derniers mois pour s'établir le 4 juin dernier à 2,26 %.
Les causes de cette baisse
Mais d'autres paramètres interviennent également dans cette baisse exceptionnelle. La modification, voire suppression de certains dispositifs comme le PTZ+ ou le dispositif Scellier offrant des avantages considérables aux acquéreurs de biens immobiliers ont mené à la baisse progressive des taux. Pour inciter les particuliers comme les entreprises à investir, les banques ne peuvent plus se permettre d'imposer des taux élevés. Les institutions de financement ont donc changé de stratégie. Ils baissent les taux, mais demandent des conditions plus rigoureuses. Ainsi, les banques offrent un taux de 3,60 % pour les prêts à long terme, soit à partir de 20 ans.
Baisse dans les régions
Si on étudie cette baisse d'un point de vue géographique, on constate que le taux moyen en Île-de-France est fixé à 3,89 %, soit plus faible que la moyenne nationale à 3,92 %. Ce taux reste toutefois élevé par rapport aux autres régions comme dans l'ouest où il atteint 3.88 % et le sud-ouest avec 3.87 %. Les taux les plus élevés sont constatés à l'ouest avec 4,04 % et au nord avec 3,94 %. Même si le secteur de la pierre demeure une valeur sûre, les investisseurs comme les institutions de financement ne veulent toutefois pas prendre de risque. D'un autre côté, les clients souhaitent toujours acheter, mais ne savent pas la période propice pour profiter des meilleurs avantages. En outre, la situation économique n'est pas suffisamment rassurante pour se lancer. Malgré tous ces paramètres, les demandes sont en hausse dans la plupart des régions à l'exception de Paris où les prix exorbitants freinent les achats.