Le baromètre Fnaim/IFOP soutiendrait que le marché immobilier serait de plus en plus morose selon les Français, notamment à cause des prix des logements et du durcissement des conditions de financement.


 


Des prix pas suffisamment attractifs


 


D'après une récente enquête de la Fnaim, Fédération nationale de l'immobilier, menée conjointement avec l'institut de sondage IFOP, la situation du marché immobilier français serait actuellement moins favorable qu'au début de la saison estivale. Et cela, quel que soit le type de transaction envisagé : primo-accession, acquisition de résidence secondaire, revente d'un bien en vue d'acheter une nouvelle habitation, ou encore investissement locatif. Bien que les propriétaires demeurent nombreux à vouloir vendre leur bien immobilier et que les prix des logements se sont stabilisés, ils ne sont que 15 % des personnes interrogées à anticiper une baisse des prix.


 


Des conditions de prêts immobiliers plus difficiles


 


La plupart des Français restent donc pessimistes quant à une amélioration future des prix immobiliers. Précisément, 44 % des individus sondés pensent que les prix vont augmenter dans les prochains mois alors que 41 % de l'échantillon table sur une stabilisation des valeurs proposées par les offres. Pour les analystes du secteur, cette conjoncture moins favorable serait liée à la difficulté de souscrire un crédit immobilier qui s'est accrue aux yeux des ménages français. L'étude réalisée par la Fnain et l'IFOP montre que seuls 17 % des sondés pensent que les conditions d'obtention d'un prêt immobilier restent aisées, alors qu'il y a moins d'un an, en décembre 2010, ils étaient encore 36 % à penser ainsi.


 


Des taux d'intérêt moins attractifs aux yeux des ménages français


 


L'étude nous dévoile par ailleurs que 35 % des personnes interrogées seraient séduits par les taux d'intérêts des prêts immobiliers pratiqués actuellement contre 62 % en décembre 2010. Des chiffres qui mettent donc en évidence le fait que pour les particuliers, la perspective de réaliser une transaction intéressante dans le secteur de la pierre s'est progressivement dégradée au cours de ces derniers mois. Pour certains analystes, la situation est également fragilisée par les récentes mesures fiscales décidées par le gouvernement dans le cadre du plan de rigueur censé réduire le déficit public d'ici 2013.