Outre le bilan positif du Prêt à Taux Zéro plus ou PTZ+ constaté par les professionnels de l’immobilier entre janvier et avril 2011, le dispositif mis en place officiellement début 2011 comble également les attentes du gouvernement français.


 


 


PTZ+ : bilan positif au cours du premier trimestre 2011


 


Annoncé officiellement en septembre 2010 par le président Nicolas Sarkozy, le PTZ + est un prêt immobilier sans taux d'intérêt ni frais de dossier. Comme le nombre de propriétaires en France est largement inférieur par rapport à celui enregistré dans d'autres pays d'Europe, le gouvernement a décidé de mettre en place un dispositif favorisant l'acquisition d'un bien immobilier neuf ou ancien dans toutes les régions de l'Hexagone. Lancé administrativement le 1er janvier 2011, ce Prêt à Taux Zéro Plus qui remplace le prêt à taux zéro a pu attirer une grande part de la population. Selon les statistiques émises par les professionnels de l'immobilier, plus de 100 000 contrats ont été signés de janvier à avril 2011, sachant que l'objectif de prêt à atteindre pour les douze mois est fixé à 380 000.


 


PTZ + : des résultats encore plus satisfaisants


 


Lors de la célébration de la 200e souscription, ce mardi 12 juillet 2011, le ministère de l'Écologie a déclaré que le PTZ + est actuellement en bonne voie. À mi-parcours, le dispositif semble répondre aux attentes du gouvernement. Il est avant tout destiné à une catégorie de population modeste, 37, 2 % des bénéficiaires perçoivent les revenus mensuels les plus faibles. D'après les dires de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Benoist Apparu, respectivement ministre de l'Écologie et Secrétaire d'État au logement, si le PTZ + évolue de cette manière, l'objectif de 380 000 prêts à octroyer pour cette année 2011 sera aisément atteint. Malgré un démarrage assez poussif en janvier 2011, le nouveau système de prêt évolue à un rythme uniformément croissant. Sachant que le PTZ + vise également à favoriser les achats de maisons et d'appartements dans les zones difficiles, 40 % des contrats signés ont pu financier l'acquisition d'un bien en zone A et B1.