Un marché qui perd de la vitesse
Avec un contexte économique qui n'a de cesse de s'empirer, le marché de l'immobilier de Montpellier ne parvient pas à retrouver sa forme. En effet, ces derniers mois, les transactions immobilières tendent à perdre constamment de l'allure et la situation inquiète davantage les
professionnels du secteur immobilier. Au cours des derniers mois, un repli évalué entre 15 et 20 % a été noté. Toutefois, malgré cette baisse de la demande, les tarifs de l'immobilier montpelliérain semblent rester en statu quo.
Une fourchette des prix variables
Les dernières statistiques des Notaires de Paris spécifient qu'à la fin de l'année 2011, les tarifs de l'immobilier montpelliérain tournaient aux alentours de 2500 euros par mètre carré. Néanmoins, selon l'état du bien mis en vente, mais surtout selon sa localisation géographique, les tarifs peuvent osciller entre 1500 et 5000 euros par mètre carré. Les biens immobiliers neufs affichent particulièrement des prix élevés. Les bâtiments implantés dans les quartiers recherchés tels que les environs du bassin Grand Cœur peuvent se vendre à plus de 5000 euros le mètre carré.
Répercussion des tarifs élevés sur les acquéreurs
Comme les propriétaires de Montpellier tendent à camper sur leurs positions, notamment dans la partie centrale de la ville, seuls les acheteurs qui disposent d'un budget compris entre 60 000 et 200 000 euros peuvent encore acquérir des biens immobiliers dans cette ville française. Les personnes de revenus modestes et les jeunes ménages ne peuvent finaliser aucune acquisition. Par ailleurs, étant donné que les institutions de financement ont tendance à resserrer l'étau autour de l'accessibilité aux emprunts bancaires, le cas de cette catégorie d'acheteurs n'est pas prêt de s'améliorer.