Vers un recul des ventes
Selon un communiqué publié par les Notaires de France, le nombre de transactions de biens immobiliers va diminuer dans les mois à venir. Suite à la hausse des ventes observée à la fin de l'année 2011, cette baisse semble inévitable. En effet, plus de 858 200 contrats de vente ont été signés l'année dernière. Jusqu'ici, l'incertitude règne concernant l'avenir de l'immobilier ancien. On peut étudier 2 différentes situations : premièrement, si les taux d'intérêt exigés par les banques restent stables ou diminuent, les ventes devraient enregistrer une baisse de 10 à 15 % et les transactions se situeraient entre 700 000 à 740 000. Les tarifs aussi observeront un recul de 5 à 10 %. Rappelons qu'en février dernier, les acteurs de l'immobilier ont déjà assisté à un recul de 14 % des ventes par rapport à 2011.
Les conséquences éventuelles d'une hausse des taux d'intérêt
Les notaires montrent un deuxième scénario plus catastrophique. En effet, dans le cas où les taux d'intérêt enregistrent une hausse, il est possible d'envisager un retrait du secteur immobilier de certaines couches de la population, comme les seniors et les familles de classe moyenne qui n'auront plus les moyens d'acquérir un bien immobilier. Compte tenu des dernières modifications en terme de fiscalité pour les propriétaires, cette hausse semble se confirmer. Par conséquent, les ventes n'atteindront même pas le seuil des 700 000 contrats. En outre, les prix vont également diminuer en raison de la diminution des demandes.
Qu'en est-il pour les logements neufs ?
Décidément, l'année 2012 n'est pas favorable pour les bâtiments neufs. Les notaires s'attendent déjà à une baisse significative du volume de biens immobiliers vendus. Plusieurs paramètres engendrent ce phénomène. Les niches fiscales qui deviennent défavorables aux propriétaires démotivent les acquéreurs. Le dispositif Scellier exige désormais des conditions très strictes et tous les acquéreurs n'auront bientôt pas l'opportunité d'obtenir un prêt à taux zéro plus ou PTZ+. Bientôt, les investisseurs pourraient renoncer aux logements neufs. Les théories des notaires sont en partie confirmées par les dernières statistiques publiées par le bulletin Martétron. Selon les statistiques, une baisse de 12 % a été remarquée sur le nombre annuel des transactions des maisons individuelles au mois de février dernier.