Les Notaires franciliens optimistes
Enfin une nouvelle qui ravit les acteurs du marché immobilier : les prix des biens devraient repartir à la hausse dans les prochains mois d'après des études menées par les notaires franciliens. Pour rappel, une légère progression de 0,1 % fut observée dans la région de l'Ile de France entre le mois de mars et le mois de mai. En revanche, la ville de Paris a accusé une baisse nette de 0,7 % entre avril et mai. Quoi qu'il en soit, cette chute demeure minime au regard de la crise qui pèse sur le secteur actuellement. Dopés de confiance, les notaires franciliens annoncent un prix moyen oscillant autour de 8 400 euros/m2 d'ici la fin du mois d'aout contre 8 260 euros en mars et 8 380 euros en avril 2012.
Des disparités entre les communes
Cette hausse des prix a été également confirmée par l'indice SeLoger/LaVieImmo.com/JDD mesurant l'évolution des prix des biens immobiliers vendus sur SeLoger.com. Les chiffres montrent une progression modeste de 0,27 % au mois de juin contre une hausse d'environ 1 % sur la période mars-mai. La commune d'Aix-en-Provence se trouve en tête de liste, affichant un taux de croissance record de 8,79 % au cours du dernier trimestre, suivi de Poitiers (4,84 %). Châlons-en-Champagne occupe la troisième place avec une hausse de 3,26 %. En revanche, certaines communes telles que Lorient ou Aurillac ont souffert d'une baisse au cours de la même période. A Orléans, les prix ont connu un repli de 3,38 %, contre 4,15 % à Lons-le-Saunier. Enfin, la plus forte chute a eu lieu en Évreux, avec une baisse des prix de l'ordre de 4,29 %.
Le nombre de transactions stagne
Toutefois, le nombre de transactions a connu un repli important au cours de ces derniers temps. Sur la période mars-mai 2012, l'Ile de France a pu enregistrer près de 27 400 ventes de biens anciens contre 36 000 au cours de la même période de l'année dernière, soit une baisse de 24 % environ. La chute a été plus accentuée dans le Val-d'Oise, affichant un repli annuel de 33 % environ. En revanche, dans les Hauts-de-Seine et dans l'Essonne, une baisse de l'ordre de 17 % a été notée. Les délais moyens de transaction, quant à eux, n'ont pas changé pour l'ensemble du territoire français, évalué à 7 semaines pour les appartements et 11 semaines pour les maisons. Il en est de même pour les taux de négociation, établis à 4,10 % pour les appartements et à 5,28 % pour les maisons.