Une récente étude de Ex'im, basée sur un échantillon représentatif de 100 000 habitations et appartements dans toute la France, démontre que les logements du parc immobilier français sont très énergivores, leur DPE étant classé entre D et F.
La plupart des logements français sont énergivores
D'après une étude du réseau Ex'im regroupant plus de 70 cabinets de diagnostics immobiliers, plus de deux logements sur trois du parc immobilier français affichent une performance énergétique très basse, leur diagnostic ou DPE les classant dans les catégories D, E et F, soit les catégories des logements les plus énergivores.
Si une autre étude a récemment indiqué que les biens immobiliers mis en vente étaient majoritairement classés dans les catégories A, B, C et D, Ex'im affirme quant à lui que le parc immobilier français consomme en moyenne 240 KWh d'énergie primaire par m² par an, ce qui correspond à la lettre E du classement. Cette consommation comprend notamment le chauffage, le rafraîchissement et l'eau chaude sanitaire.
L'étiquette DPE, obligatoire depuis 2006
Rappelons que depuis le 1er novembre 2006, le DPE doit être communiqué à l'acheteur pour toute vente de logement et doit être indiqué dans le dossier de vente. Il en est de même pour toute location depuis le 1er juillet 2007, l'étiquette énergétique devant également figurer dans le dossier de location. Le DPE classe notamment les logements en fonction de leur consommation d'énergie annuelle en 7 catégories.
Les habitations classées dans la catégorie A sont ainsi celles consommant le moins, c'est-à-dire pas plus de 50 KwhEP/m²/an, tandis que celles classées dans la catégorie G sont les moins performantes, dépensant plus de 450 KwhEP/m²/an. La catégorie E concerne les logements dont la consommation est comprise entre 231 et 330 KWh/m²/an. Selon Ex'im, seule une infime partie, 1,48 %, des logements français est comprise dans les catégories A et B.